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En 2015, 17 objectifs en faveur du développement durable avaient été élaborés par l’ONU (Organisation des Nations Unies). Parmi ceux-ci, la lutte contre la famine, le changement climatique, la promotion de la santé et de l’éducation. Cependant, la nouvelle commission de l’OMS et de l’Unicef, indique dans une publication du 22 février 2020 de The Lancet que peu de pays ont réussi à progresser sur ces objectifs. Il a alors été décidé de placer les enfants (moins de 18 ans) au centre de ces objectifs, afin de leur garantir un avenir le plus favorable possible.

Un des principaux objectifs est d’améliorer la santé et le bien-être des enfants qui sont de plus en plus touchés par de nombreuses maladies telles que l’obésité. L’obésité infantile représente en effet un problème de santé publique majeur selon l’OMS. Cela provoque des conséquences graves sur la santé et favorise le développement de certaines maladies comme le diabète et les maladies cardiovasculaires. L’OMS estime que cela serait en partie dû au marketing alimentaire à destination des enfants (voir Article du 6 novembre 2018).

L’OMS et l’Unicef souhaite donc établir un cadre réglementaire plus strict et plus global pour stopper ce marketing abusif envers les enfants. Etant donné que les Etats ne respectent pas les droits des enfants (voir Article du 30 janvier 2020), il a été convenu de rajouter un protocole à la Convention relative aux droits de l’enfant, concernant la commercialisation et la promotion via les médias (télévision, réseaux sociaux…) des produits peu sains destinés aux enfants.

Plusieurs entreprises ont déjà commencé à retravailler leur stratégie marketing destinée aux enfants afin de lutter contre l’obésité. Par exemple, Unilever a décidé de ne pas adresser la publicité de ses produits aux enfants de moins de 12 ans et de reformuler ses glaces d’ici fin 2020 avec comme objectif des produits à moins de 110 calories et 12 grammes maximum de sucre par portion. Des mesures ont également été mises en place dans les pays, telles qu’une taxe sur le sucre des boissons non alcoolisées, qui a été adoptée par plus de 30 pays. A l’avenir, il sera nécessaire prendre en compte également la teneur en sel et en graisses saturées des produits.

Sources : https://www.foodnavigator.com/Article/2020/02/21/Junk-food-advertising-WHO-calls-for-legally-binding-treaty-to-end-predatory-commercial-practices#

https://www.cnbc.com/2020/02/12/unilever-to-stop-targeting-food-ads-to-kids-over-childhood-obesity-concerns.html

Visuel : https://lejournal.cnrs.fr/articles/les-enfants-du-marketing