Cet article est PREMIUM, et nécessite un abonnement payant pour lire la suite

Je m’identifie
Créer mon compte

Créez votre compte dès maintenant puis contactez-nous pour accéder aux articles Premium et/ou Lettre Export.

Inscription

Temps estimé - 2 min

Amine El-Orche. D’après Processalimentaire.com, Février 2015

D’après la dernière mise à jour du rapport de l’Autorité européenne de sécurité alimentaire (Efsa), la prévalence de la maladie cœliaque en Europe est estimée entre 0,5 et 1%. Le gluten, et plus particulièrement les gliadines, sont à l’origine de cette intolérance. 

Deux seuils de détection sont fixés pour le gluten par le règlement européen n°4/2009. A 20 ppm, les fabricants ont le droit d’étiqueter que le produit ne contient pas de gluten. Pour une teneur comprise 20 et 100 ppm, ils ont la possibilité d’étiqueter la mention « à faible teneur en gluten ». 

Une nouvelle technique développée dans le cadre d’un projet de recherche national financé par le ministère italien de l’Enseignement, de l’Université et de la Recherche permettrait d’aller encore plus loin dans les possibilités de détection. Basée sur l’utilisation de l’« effet pyroélectrique », cette méthode va détecter de faibles traces de gluten dans les aliments avec une sensibilité accrue.

Les résultats obtenus ont une sensibilité de détection égale à 0,005 parties par million (ppm) pour les gliadines, par rapport à 0,3 ppm pour les autres techniques (Elisa, PCR, etc.). Selon le responsable du groupe de recherche, l’objectif est aujourd’hui de miniaturiser ce système pour le rendre plus compact et facile à mettre en œuvre, sans avoir recours à des analyses de laboratoire longues et coûteuses.