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Début janvier, l’ASA a publié des conseils sur l’utilisation des allégations de santé dans les publicités portant sur des compléments alimentaires. Elle met en avant plusieurs points clés qui sont à retenir à ce sujet, les voici :

  • Les compléments alimentaires sont des denrées alimentaires, et non des médicaments. Les allégations médicales, c’est-à-dire les allégations qui font le lien entre un produit et le fait d’aider à diagnostiquer, traiter ou prévenir de maladies, blessures ou autres affections, sont ainsi interdites.
  • Les allégations générales (exemples : « superaliment », « détox », « rétablit l’équilibre », etc.) peuvent être utilisées à condition d’être accompagnées d’une allégation de santé autorisée qui la soutient et qui soit située à proximité immédiate de l’allégation générale.
  • Les allégations sont autorisées pour un nutriment, une substance ou un aliment, et non pas pour la denrée alimentaire qui les contient. Le lien entre l’allégation et l’ingrédient qui en bénéficie doit être clair ; l’allégation ne doit ainsi pas être reliée directement au produit fini.
  • Le metteur sur le marché est responsable des informations diffusées dans une publicité au travers des avis consommateurs : il doit vérifier que les allégations utilisées sont conformes à la règlementation en vigueur. Aucune allégation médicale interdite ne doit être revendiquée (ex : « ma douleur a totalement disparu », « je ne tombe pas malade » etc.) ; l’ASA a d’ailleurs rendu plusieurs décisions à ce sujet et statué sur la non-conformité d’avis consommateurs utilisés dans des publicités.

 Source : « Supplementary advice on health claims in ads for supplements », Site internet de l’ASA, 11/01/24.