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En investissant plusieurs millions d’euros dans des projets en Europe, le groupe américain Cargill compte travailler sur la problématique de réduction du sucre, de plus en plus récurrente dans l’industrie agroalimentaire. En effet, d’après une étude menée par le groupe en 2019 il y a une augmentation de la demande de chocolats et confiseries moins sucrés. 54 % des consommateurs accepteraient d’acheter un chocolat réduit en sucre à un prix plus élevé.

Le groupe a récemment investi 5 millions d’euros sur leur site de production en Belgique afin de développer la production des chocolats réduits en sucre.

Cargill souhaite également compléter sa gamme d’ingrédients composée d’amidons, de texturants et d’édulcorants en investissant 32 millions d’euros dans le développement de fibres solubles. Les fibres, bénéficiant d’un process breveté, auraient un rôle d’agent de charge en substituant le sucre dans la formulation de produits tout en maintenant des caractéristiques organoleptiques appréciables (goût, texture, aspect). Les applications possibles seraient des produits de boulangerie, confiserie, desserts glacés, et produits laitiers. Cette nouvelle gamme de fibres permettrait également une amélioration du profil nutritionnel du produit, caractéristique de plus en plus recherchée par les consommateurs.

Les nouvelles fibres, issues de blé ou de maïs cultivés avec des pratiques agricoles durables, seront commercialisées à partir de 2021.

Source : www.processalimentaire.com, le 28 octobre 2019, et www.cargill.com, le 24 octobre 2019