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Charlotte Jéhanno. D’après le site Vitagora, 12 février 2010.

Initié en 2009 et d’une durée de trois ans, le projet EPIPREF, labellisé par Vitagora et agréé par l’Agence Nationale de la Recherche (ANR), a pour objectif de mesurer les préférences des consommateurs vis-à-vis du gras, du salé et du sucré et de relier les profils des individus à des données de consommation.
 
Pascal Schlich, directeur de recherche à l’INRA au sein du Centre des Sciences du Goût et de l’Alimentation (CSGA), et coordinateur de ce projet, résume le travail effectué jusqu’à maintenant : « La première année de travail que nous venons de terminer nous a permis en particulier de procéder à des tests d’analyse sensorielle sur plus d’une cinquantaine de modèles différents ».
 
En parallèle, un questionnaire de mesure de l’hédonicité a été développé en collaboration avec l’Unité de Recherche en Epidémiologie Nutritionnelle (UREN) du professeur Serge Hercberg. Ce questionnaire d’une cinquantaine de questions a pour but d’essayer de cerner les habitudes alimentaires des quelques 5000 à 7000 personnes en France qui y répondront, via l’étude Nutrinet-Santé. « Après l’avoir testé, nous procédons aujourd’hui aux derniers ajustements afin que nous puissions le soumettre à la cohorte dès le mois d’avril prochain », précise Pascal Schlich. A terme, environ 500 personnes seront choisies au sein de cette cohorte, en fonction de différents critères, afin de participer à des tests de préférence.
 
Les résultats du projet, qui seront disponibles dans deux ans, devraient permettre de mieux comprendre les liens entre préférences et comportements alimentaires.