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Nathalie LE GOHEBEL d’après un article paru dans l’Expansion le 24/02/2010

Suite aux avis scientifiques rendus par l’EFSA la semaine passée concernant les probiotiques, (cf. « avis EFSA : 416 allégations génériques évaluées » dans la rubrique règlementaire de la revue de presse de cette semaine), l’impact économique pour les industriels de l’agroalimentaire pourrait être lourd de conséquences. En effet, les allégations sur les produits enrichis en probiotiques devront disparaître des emballages et contraindre Danone, Nestlé et Yoplait à retirer leurs produits louant les effets positifs des probiotiques sur la santé.
L’autre alternative est de changer totalement de stratégie marketing, telle a été la réaction de Nestlé qui a supprimé toutes les allégations sur ses boîtes de lait infantiles Nidal.
Les plupart des industriels s’accrochent à un espoir, celui de convaincre la Commission européenne. En attendant ils font cause commune pour obtenir un sursis, en effet, les données scientifiques (études cliniques) exigées par l’EFSA demandent un délai de réalisation de 18 à 24 mois.
Bion, leader français des compléments alimentaires avec son produit phare Bion 3 (plus 20% de chiffre d’affaires par an depuis 2002) ou Danone avec ses yaourts Activia et ses laits fermentés Actimel (plus de 1 milliard d’euros de chiffre d’affaires) sont conscients du danger et de l’enjeu économique colossal. Ils ne sont pas les seuls concernés, les MDD comme Carrefour ou Casino sont dans une situation encore plus délicate, car les souches de probiotiques utilisées diffèrent de celles brevetées par les leaders industriels tels que Danone ou Nestlé.