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D'après Que Choisir n°586, décembre 2019

Le magazine de défense des consommateurs “Que choisir” dresse dans son numéro de décembre 2019 un portrait peu glorieux des probiotiques.

La définition des probiotiques par l’OMS : “des micro-organismes vivants qui confèrent un bénéfice pour la santé lorsqu’ils sont consommés en quantités adéquates“. Cependant, en Europe, aucune étude n’a à ce jour démontré une efficacité suffisante de ces “bonnes” bactéries pour autoriser le terme “probiotique” ou une quelconque allégation de santé. Les fabricants de compléments alimentaires joueraient donc sur la popularité médiatique des probiotiques pour vendre leurs produits sans que de réels bénéfices santé aient été démontrés.

Le magazine rappelle que “de nombreuses bactéries bénéficient d’un statut d’innocuité présumée, attribué par l’Efsa sur la base notamment d’un long historique d’utilisation sans danger“, cet état de fait n’étant pas un blanc-seing pour l’ensemble des bactéries. Par exemple, certaines considérées comme bénéfiques pour la santé pourraient en réalité gêner la reconstitution de la flore intestinale après un traitement antibiotique (voir aussi le cas de nutrivigilance rapporté récemment). 

Plusieurs pistes pourraient être envisagées pour assurer la sécurité des consommateurs :

  • Considérer les probiotiques non plus comme des compléments alimentaires mais comme des médicaments, biologiquement actifs ;
  • Autoriser des allégations de santé afin de clarifier et de réglementer le discours tenu autour de ses produits, afin que les consommateurs puissent choisir en connaissance de cause des produits parmi la foule de probiotiques “anonymes” sur le marché.

Visuel : Image par Bruno Glätsch de Pixabay