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Nazila Senehipour. D’après une étude parue dans AJCN, octobre 2010.

Les effets santé des polyphénols peuvent être mis en évidence dans des études de cohorte, à condition de connaître un biomarqueur fiable représentatif de leur consommation. La difficulté : la famille des polyphénols compte une grande variété de composants présent dans l’alimentation.

L’équipe du CRNH de Clermont-Ferrand a réalisé cette revue systématique pour évaluer la pertinence des métabolites urinaires des polyphénols en tant que biomarqueurs de leur consommation.

162 études d’intervention contrôlées ont été incluses, avec une variété de 40 polyphénols.

Les métabolites comme la daidzéine, la genistéine, l’enterolactone et l’hydroxytyrosol montrent une bonne corrélation avec la dose consommée, et peuvent représenter des biomarqueurs sensibles et robustes.

Les anthocyanines, l’hesperidine, la naringénine, l’épicatéchine, l’épigallocatéchine, la quercétine et 3 métabolites microbiologiques des isoflavones comme la dihydrodaidzéine, l’equol et l’O-desmethylangolensin ont montré une corrélation plus faible avec la dose consommée et sont des biomarqueurs moins pertinents.

Les polyphénols urinaires peuvent donc être de bon biomarqueurs de la consommation.

Une validation est maintenant nécessaire pour évaluer leur spéficité, leur sensibilité dans des conditions habituelles de consommation.

Référence : Pérez-Jiménez JHubert JHooper LCassidy AManach CWilliamson GScalbert A. Urinary metabolites as biomarkers of polyphenol intake in humans: a systematic review. Am J Clin Nutr. 2010 Oct;92(4):801-9. Epub 2010 Sep 1.