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Carine DION. D’après British Journal of Nutrition (2018)

Les régimes végétariens, bien équilibrés, semblent être de plus en plus populaires ; cependant ils sont déficients en créatine et carnosine, et contiennent considérablement moins de carnitine que les régimes non-végétariens. Blancquaert et al. (2018) ont étudié l’effet du passage transitoire (6 mois) d’un régime omnivore à un régime végétarien  sur les taux de créatine, carnitine et carnosine plasmatiques et musculaires. L’étude a été réalisée sur 40 femmes omnivores, séparées en 3 groupes en fonction du régime : omnivore, végétarien sans supplémentation, végétarien supplémenté en ß-alanine et créatine.

Les résultats montrent une diminution de la créatine plasmatique et musculaire en l’espace de 3 mois lors d’un régime purement végétarien ; le stock de créatine se trouve amélioré lorsque le régime est supplémenté en ß-alanine et créatine. L’homéostasie de la carnitine et de la carnosine n’est pas affectée au bout de 3- et 6- mois, respectivement.

En conclusion, le passage à un régime végétarien réduit le stock de créatine, mais ne semble pas affecter l’homéostasie de la carnitine et de la carnosine.
 

Référence : Laura Blancquaert, Audrey Baguet, Tine Bex, Anneke Volkaert. Changing to a vegetarian diet reduces the body creatine pool in omnivorous women, but appears not to affect carnitine and carnosine homeostasis: a randomised trial. British Journal of Nutrition. 2018