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En France la tendance « sain et naturel » a le vent en poupe. Les industriels s’adaptent pour proposer aux consommateurs une offre en adéquation avec leurs attentes. Ainsi ces dernières années, l’offre s’est diversifiée notamment en ce qui concerne les produits issus de l’agriculture biologique et les produits clean label (ex : le jambon sans nitrite). En 2020, l’éthique est un axe majeur de l’innovation derrière la santé et le plaisir. Les alternatives végétales et vegan se multiplient, la provenance des aliments devient un critère de choix pour le consommateur.

Des magasins sains et naturels se sont développés à travers le monde notamment en Belgique (Färm), en Allemagne (Denns Biomark), aux Pays-Bas (Ekoplaza) et aux Etats-Unis (Sprouts Farmers Market). La France, elle, est en retard.

Deux experts, l’un en retail (Frank Rosenthal), l’autre en innovation (Xavier Terlet) ont fait part de leur expertise au magazine LSA sur le « sain et naturel » et un des enjeux majeurs derrière cette tendance : rendre financièrement accessible le « mieux manger ».  Six dimensions ont été abordées par les experts : 

La définition de la tendance « sain et naturel » : Cette tendance s’est envolée suite aux crises sanitaires en France, largement relayées par les médias, qui ont fait prendre conscience au consommateur que son alimentation est étroitement liée à sa santé. Les distributeurs veulent gagner ou regagner la confiance du consommateur. Par exemple, Système U a supprimé les substances controversées dans ses MDD.  

Le consommateur manque d’informations et de connaissances : Les industriels, distributeurs et pouvoirs publics doivent éduquer les consommateurs pour qu’ils puissent identifier les produits bons pour leur santé. Le consommateur doit aussi penser sa façon de consommer les aliments, dans le cadre d’un régime alimentaire équilibré.

Des cours de cuisine afin que le consommateur puisse faire du lien entre ce qu’il mange et ce qu’il achète : Des cours de cuisine sont proposés aux USA pour apprendre à cuisiner, des cours de nutrition sont dispensés en magasin. Il est également possible de rencontrer les producteurs.

L’hybridation des grandes surfaces, pour mettre en avant les TPE dans les grandes surfaces ou encore construire des cuisines dans les supermarchés.

La jungle des labels : de nombreux labels sont apposés sur les étiquetages, le consommateur a du mal à les comprendre. A l’inverse, le Nutri-Score est plutôt bien compris des consommateurs.

Un manque d’éducation des enfants à l’alimentation : A 7 ans « un enfant sur deux n’est pas capable de différencier une courgette d’un concombre ».

Pour consulter le dossier complet c’est ici.

Source : https://www.lsa-conso.fr/quand-deux-experts-affirment-que-mieux-manger-doit-etre-accessible,379888

Crédits : lsa-conso.fr (© Pierre VASSAL/HAYTHAM)