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D'après Nature, le 8 mai 2019.

Une récente étude publiée dans la revue Nature vient renverser l’idée reçue selon laquelle l’obésité serait plus importante dans les villes qu’à la campagne. En effet, les chercheurs se sont intéressés à l’évolution de l’Indice de Masse Corporelle (IMC), chez plus de 122 millions d’adultes de presque 200 pays entre 1985 et 2017 regroupant ainsi un peu plus de 2000 études, en prenant en compte le lieu de résidence (zone urbaine ou rurale).

Selon ce rapport publié, l’IMC a globalement augmenté : + 2 points pour les femmes et + 2,2 points pour les hommes en 22 ans. Le rapport précise que cette augmentation est due à 55 % par la hausse observée dans les zones rurales, ce qui permet aux auteurs d’affirmer que, contrairement à une idée généralement admise, c’est dans les zones rurales que l’IMC augmenterait le plus. Une différence est relevée entre pays riches et pauvres : dans les pays pauvres, l’augmentation de l’IMC en zones rurales atteint les 80 %.

Cette augmentation pourrait s’expliquer par une plus grande facilité d’accès aux aliments ultratransformés et aux boissons sucrées dans ces régions.

Finalement, selon cette étude, ces populations sont passées d’un problème de sous-nutrition à un problème de malnutrition. Ces résultats devraient permettent de mieux prendre en compte les zones rurales des pays pauvres afin de les aider et d’établir des politiques de santé publiques adaptées.