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Dans son point d’information du 27 janvier 2021, l’Anses alerte parents et professionnels de santé sur les risques de surdosage dans le cadre de la supplémentation en vitamine D chez les enfants. Ce point fait suite à la remontée de plusieurs cas de surdosage chez des jeunes enfants, dans le cadre de la mission Nutrivigilance de l’Anses. 

Un surdosage en vitamine D peut entraîner une hypercalcémie qui elle-même peut être à l’origine d’atteintes rénales comme les lithiases ou les néphrocalcinoses (dépôt de calcium dans le rein).

Selon l’Anses, le risque de surdosage supérieur dans les compléments alimentaires peut avoir plusieurs causes : 

  • des concentrations trop élevées et un manque de recommandations d’utilisation en fonction de l’âge de l’enfant ; 
  • une diversité des concentrations et des dosages proposés conduisant à des confusions, avec parfois la multiplication de prise de compléments alimentaires apportant de la vitamine D ; 
  • de la même manière, le passage d’un médicament à un complément alimentaire pourrait également conduire à des mésusages ;
  • et enfin, la présence dans certains compléments alimentaires d’autres nutriments par exemple de calcium, qui augmente d’autant plus le risque d’hypercalcémie.

L’Anses, le collège national des sages-femmes, les sociétés savantes de pédiatrie et les centres anti-poisons recommandent ainsi aux professionnels de santé de supplémenter les enfants dès les premiers jours de la vie et jusqu’aux 18 ans pour prévenir le rachistisme. Et pour ce faire, privilégier les médicaments aux compléments alimentaires

Pour les parents, l’Anses leur recommande de bien contrôler les doses et de ne pas multiplier les sources de vitamine D car un surdosage peut être aussi risqué pour la santé de l’enfant qu’une carence. Et comme pour les professionnels de santé, l’agence leur conseille de préférer les médicaments aux compléments alimentaires surtout chez les jeunes enfants.

Des travaux sont en cours à l’Anses : la mise à jour des recommandations en vitamine D pour les enfants est prévue, pour les aligner avec les recommandations européennes (400 UI/jour pour les enfants en bonne santé, 800 UI/jour pour les enfants présentant un facteur de risque), et l’actualisation des repères nutritionnels y compris en vitamine D.

Pour consulter l’avis complémentaire au point d’information, rendez-vous ICI.

Source : www.anses.fr