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Aussi appelée fève pour les grosses graines, la féverole se caractérise par sa grande richesse en protéine. Cette légumineuse a longtemps été utilisée en nutrition animale mais elle connait aujourd’hui un nouvel essor sur le territoire français. En effet, son statut a été revisé, lui laissant une place en nutrition humaine.

D’un point de vue nutritionnel, son apport protéique est supérieur à celui du pois. Sans allergène ni OGM, cette graine ne nécessite pas d’engrais azotés et demande peu d’eau pour sa culture, lui conférant une bonne image auprès des consommateurs. Comme l’ensemble de la famille des légumineuses, elle est sujette à une déficience en acides aminés soufrés et à la présence de facteurs antinutritionnels. Des process ont été mis en place afin d’inactiver ou supprimer ces facteurs.

De nombreux fournisseurs l’ont déjà adopté en remplacement du soja qui a toujours mauvaise presse. Les exemples d’industriels utilisant cette graine ne cessent de fleurir comme les entreprises Soufflet Alimentaire, Roquette, Ufab, Herba Ingrédients et bien d’autres qui étudient de près cette nouvelle source de protéine « écologique ». Dernièrement,  la start-up Graine de choc l’incorpore dans sa pâte à tartiner ou ses meringues pour ses propriétés émulsifiantes et gélifiantes.

Source : Process Alimentaire n°1376, p50, Janvier 2020