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Margaux Harrault. D’après une étude parue dans Nutrition Journal, juillet 2013
L’objectif de cette étude était d’évaluer le stress oxydatif d’un échantillon représentatif de la population méditerranéenne en lien avec leurs apports et leurs concentrations sanguines en fer.
Cette étude prospective transversale a été menée sur 815 sujets choisis au hasard (425 femmes et 390 hommes). Des enregistrements alimentaires sur 3 jours ont été effectués ainsi que des mesures des biomarqueurs du fer (ferritine sérique, fer sérique et saturation de la transferrine), des marqueurs biochimiques de la lipopéroxydation (TBARS), de la capacité anti-oxydante (ORAC) et du taux de protéine C-réactive (CRP). Des modèles de régression linéaire multiple(MLR) ont été utilisés pour analyser l’influence des facteurs alimentaires et biomarqueurs du fer sur l’oxydation des lipoprotéines et la capacité anti-oxydante totale.
Les résultats montrent que la lipoperoxydation (TBARS) augmente avec l’âge, mais aucune différence n’a été observée selon le sexe. La capacité antioxydante (ORAC) est indépendante de l’âge et du sexe. En général, l’âge, le tabagisme, la consommation de fer héminique provenant de la viande et du poisson et la saturation de la transferrine sont indépendamment et positivement associés au phénomène de lipoperoxydation, tandis que le fer non héminique y est associé négativement. La consommation de légumes, l’apport en vitamine C et la ferritine sérique sont associés positivement avec la capacité anti-oxydante, tandis que la consommation d’acides gras saturés et de viande y sont associés négativement.
Référence : Romeu M, Aranda N, Giralt M, Ribot B, Nogues MR, Arija V. Diet, iron biomarkers and oxidative stress in a representative sample of Mediterranean population. Nutrition Journal 2013 Jul 16;12(1):102
