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D'après l'OMS, 4 sept. 2019

À un an de l’échéance du plan d’action européen visant à réduire l’usage nocif de l’alcool 2012-2020, le constat dévoilé dans un communiqué de l’OMS n’est pas remarquable… En effet, le rapport fait état d’un taux de consommation nocive d’alcool qui n’a pas baissé comme ce qui était prévu.

Les chiffres sont alarmants : plus de 290 000 personnes meurent chaque année en UE+ (Union Européenne + Suisse et Norvège) de causes imputables à l’alcool, soit 5,5 % des décès. Près de 800 personnes perdent la vie chaque jour en raison de l’alcool dans certaines régions.

La consommation actuelle chez les adultes (15 ans et plus) s’élève à 2 bouteilles de vin par semaine. Cependant, en omettant les abstinents invétérés et les anciens buveurs, ce chiffre grimpe à 3 bouteilles de vin par semaine. Ce type de consommation n’est pas l’unique problème. L’alcoolisme ponctuel immodéré – consistant en la consommation d’une très grande quantité d’alcool en une occasion – s’avère particulièrement nocif.

Les adolescents et les jeunes adultes sont au centre des préoccupations car l’alcool est l’une des principales causes de mortalité chez cette population, en raison notamment des traumatismes liés comme les accidents de la route, les suicides et les homicides.

Même si la consommation d’alcool a diminué dans certains pays européens, les progrès stagnent depuis plusieurs années. Le rapport met en cause l’adoption de politiques relatives à la sensibilisation, à la conduite en état d’ivresse et à la surveillance qui sont certes, faciles à composer mais ne suscitent que peu de résistance. L’OMS rappelle donc que les politiques les plus efficaces à mettre en œuvre sont l’augmentation des prix, la limitation de la disponibilité de l’alcool et l’interdiction de la publicité.


Source : Organisation Mondiale de la Santé, le 4 septembre 2019.
Crédit visuel : Photo by Giovanna Gomes on Unsplash