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Doriane Langlais. D’après Food Navigator, le 10 janvier 2017.

Les aliments enrichis et compléments alimentaires destinés aux enfants en bas âge pourraient contenir des teneurs en vitamine D différentes des quantités affichées sur l’étiquetage.

Des chercheurs de l’institut national pour la santé et l’environnement (RIVM) aux Pays-Bas ont analysé les teneurs en vitamine D de 44 produits différents – 29 aliments enrichis et 15 compléments alimentaires – et les ont comparées aux mentions de l’étiquetage.

Pour les aliments enrichis, la teneur en vitamine D allait de 50 % à 153 % de la teneur indiquée, et pour les compléments alimentaires, cet écart allait de 8 % à 177 %.

L’institut rappelle qu’il est difficile de connaître les valeurs exactes des teneurs en vitamines à cause de nombreuses causes de variations possibles, qu’elles soient naturelles ou dues au process. Ces variations sont prises en compte dans les tolérances acceptées par l’UE, cependant trois produits se trouvent hors de l’intervalle de tolérance.

Les résultats de l’étude préoccupent les chercheurs, en effet, les estimations des apports en vitamine D dans la population se basent sur les étiquetages des produits et non sur les valeurs réelles. Deux cas peuvent alors se présenter : un manque de vitamine D peut conduire au rachitisme de l’enfant, tandis qu’un excès peut entraîner une hypercalcémie ou une hypercalciurie susceptible d’engendrer des problèmes rénaux.