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Anne-Sophie Malhère. D’après une étude parue dans Cell Metabolism, février 2016.

Cet essai randomisé contrôlé a évalué les effets d’un maintien ou d’une perte de 5, 10 ou 15 % du poids parmi un groupe de 40 personnes obèses. Les résultats ont montré des effets très bénéfiques sur la santé des 19 volontaires ayant réduit leur poids de 5 % :

–      Réduction du risque de diabète et de maladies cardiovasculaires
–      Amélioration des fonctions métaboliques du foie et des autres tissus

Une perte de poids supérieure à 5 % entraine des effets plus importants sur la production d’insuline et la réceptivité des muscles à cette hormone mais aucune différence n’est en revanche à noter par rapport au foie et à la masse de graisse.
Les recommandations actuelles pour le traitement de l’obésité est de réduire le poids de 5 à 10 %. D’après cette étude, les patients auraient tout intérêt à se concentrer sur un objectif de 5 %, plus facilement atteignable et procurant déjà de réels bienfaits sur la santé.

Référence : Faidon Magkos, Gemma Fraterrigo, Jun Yoshino, Courtney Luecking, Kyleigh Kirbach, Shannon C. Kelly, Lisa de las Fuentes, Songbing He, Adewole L. Okunade, Bruce W. Patterson, and Samuel Klein ; Effects of Moderate and Subsequent Progressive Weight Loss on Metabolic Function and Adipose Tissue Biology in Humans with Obesity ; Cell metabolism, 22 February 2016.

Pour en savoir plus : doi:10.1016/j.cmet.2016.02.005