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Selon un article paru dans le BMJ, les recommandations nutritionnelles américaines et britanniques ne seraient pas en phase avec les enjeux environnementaux et climatiques actuels. 

En effet, celles-ci ont été mises en place dans une optique uniquement de réduction des maladies chroniques non transmissibles, liées pour une large part à une alimentation déséquilibrée. Or ces recommandations vont bien souvent à l’encontre des mesures de lutte contre le réchauffement climatique.

En effet les auteurs de cet article (Universités d’Oxford, Harvard, Tufts et Adelaïde) ont analysé les impacts environnementaux des recommandations nutritionnelles dans 85 pays à travers le monde : quel serait l’impact sur la santé et l’environnement si tous les humains adoptaient telles ou telles recommandations ? Le résultat, en adoptant par ex. les recommandations britanniques ou américaines, serait le dépassement de 3 fois du niveau “raisonnable” des émissions de gaz à effet de serre (liées à la chaîne alimentaire) afin de rester en dessous des seuils critiques de changement climatique.

Ils recommandent une évolution des recommandations afin de limiter les apport en viande et produits laitiers, et favoriser ceux en fruits, légumes, noix et céréales complètes.

Source : Springmann M et al. The healthiness and sustainability of national and global food based dietary guidelines: modelling study BMJ 2020; 370:m2322.