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La société de mesure et analyse de données Nielsen a étudié les ventes des produits alimentaires en France en fonction de leur Nutri-Score. En se basant sur différentes sources (fiches produits, Open Food Facts et autres sources internet), la société a ainsi analysé les résultats de 92 000 produits selon leur classement A, B, C, D ou E.

Ces deux dernières années, autrement dit depuis l’instauration du Nutri-Score, les ventes des produits affichant un A ou B sont plus dynamiques, tandis que celles des produits avec un C ou un D sont en recul. Paradoxalement, les ventes de produits E affichent le même résultat que les produits A.

L’impact de cette classification n’est cependant pas la même en fonction de la catégorie d’âge : les moins de 35 ans sont ceux prêtant le plus attention au logo nutritionnel (20 % d’entre eux), en revanche parmi les plus de 65 ans, seuls 9 % y font attention.

Selon Emmanuel Fournet, directeur insights distribution de Nielsen, ces observations seraient le fruit d’un “triple phénomène : conjonction de la volonté gouvernementale, des aspirations sociétales et des initiatives des différents acteurs, industriels et distributeurs“.

Les chiffres sont cependant à rapporter aux ventes initiales. En effet, même si les ventes des produits les mieux notés progressent, celles-ci sont moindre que les autres notations : les produits classés D et E représentent la moitié des ventes des produits étudiés (cf. graphique).

Pour consulter l’ensemble des résultats de l’étude : Nielsen – Les produits ‘A’ et ‘B’ gagnent des parts d’estomac

Source : www.nielsen.com