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D'après Foodnavigator, juin 2021.
A l’heure où les considérations environnementales prennent une place importante parmi les critères de choix des consommateurs, notamment pour les produits alimentaires. Le baromètre Max Havelaar de 2020 présentait ainsi les consommateurs français comme ayant la volonté de consommer “plus responsable” afin de “protéger la planète”. Mais cette notion est large et de nombreux acteurs s’y engouffrent par l’intermédiaire de mentions environnementales souvent vagues, parfois fausses ou tronquées.
Ainsi, le “greenwashing” – la pratique qui consiste à présenter ses produits comme plus écoresponsables qu’ils ne se sont réellement – est en augmentation d’après la Commission européenne. Une enquête publiée récemment par l’ICPEN (Réseau international de renforcement de la protection du consommateur) indiquait même que 4 sites internet sur 10 utiliseraient des méthodes de greenwashing.
Aux niveaux nationaux, plusieurs états-membres ont renforcé leur lutte contre le greenwashing.
En Italie, c’est par l’intermédiaire du label “Made green in Italy” que les autorités souhaitent proposer au consommateur des produits vraiment vertueux. Pour accéder à ce label, les produits doivent dans un premier temps être fabriqués en Italie, sur la base des spécifications établies pour “Made in Italy”. Ensuite, une entreprise candidate doit réaliser une étude de l’empreinte environnementale du produit (PEF) selon la méthodologie de l’UE. Pour l’un des défenseurs de ce label, dont les principes ont été initiés dans les années 1990, les éléments du PEF ne sont pas seulement une photographie à un instant T mais ils doivent permettre d’engager une démarche d’amélioration continue de l’empreinte environnementale.
Du côté du Royaume-Uni, l’Autorité de la concurrence et des marché (CMA) a publié des lignes directrices à l’attention des entreprises sur les allégations “vertes”. Elles redonnent les principes de base pour les entreprises qui utilisent des allégations environnementales : être honnêtes et précises ; être claires et sans ambiguïté ; ne pas omettre ou cacher des informations importantes ; ne faire que des comparaisons justes et significatives ; tenir compte du cycle de vie complet du produit ; produire des preuves solides et à jour.
En France, c’est toujours le Guide pratique des allégations environnementales publié par le CNC en 2012 qui fait loi. Celui-ci doit être prochainement mis à jour, afin de prendre notamment en compte les nouveaux modes de communication et nouvelles données concernant les impacts environnementaux.
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