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La consommation de viande cristallise les prises de position au sein du monde de la nutrition humaine. Le récent article publié dans les très sérieuses Annals of Internal Medicine, suggérant que le respect des recommandations nutritionnelles (ie, diminuer la consommation de viande) ne permet pas d’atteindre de bénéfices physiologiques, a totalement relancé le débat. Sans compter la dimension environnementale, qui prend de l’ampleur.

Ici, des chercheurs de la Cornell University (Etats-Unis) ont regroupé les résultats de six cohortes prospectives américaines explorant le lien entre certains aliments d’une part, et les maladies cardiovasculaires et la mortalité totale d’autre part. Parmi les aliments concernés : viande, viande transformée, poulet et poisson. Au total, les données de 29682 adultes américains ont été considérées.

Concernant l’incidence des maladies cardiovasculaires, celle-ci est augmentée significativement en cas de forte consommation de viande, de viande transformée et de poulet ; la consommation de poisson n’a pas d’impact. Pour ce qui est de la mortalité totale, elle est augmentée en lien avec des apports croissants en viande et viande transformée ; ni les consommations de poulet et de poisson n’ont d’impact.

 

 

Associations of Processed Meat, Unprocessed Red Meat, Poultry, or Fish Intake With Incident Cardiovascular Disease and All-Cause Mortality.

Article de recherche, publié le 3 février 2020 dans le JAMA Internal Medicine.

Lien (souscription requise) : https://doi.org/10.1001/jamainternmed.2019.6969

 

Crédits d’image : https://pixabay.com/fr/