Cet article est PREMIUM, et nécessite un abonnement payant pour lire la suite

Je m’identifie
Créer mon compte

Créez votre compte dès maintenant puis contactez-nous pour accéder aux articles Premium et/ou Lettre Export.

Inscription

Temps estimé - 2 min

Doriane Langlais. D'après La Dépêche, le 15 septembre 2017.

C’est indéniable, le bio a le vent en poupe : de plus en plus de consommateurs intègrent les produits bio à leur alimentation (69 % au moins une fois par mois, selon le Baromètre Bio/CSA 2017). Cependant, où en est-on en termes d’approvisionnement ?

Le directeur de l’Agence Bio, Florent Guhl, déclare que l’engouement lié au bio entraîne des pénuries laissant “les rayons vides le soir” en grandes surfaces. Selon lui, le potentiel du bio serait encore plus important si plus de produits étaient disponibles. Actuellement 71 % des produits bio consommés sont produits en France. Or, l’Hexagone pourrait devenir dépendante de l’importation de produits bio d’ici une dizaine d’années.

Car en effet, bien que le nombre d’agriculteurs qui se convertit au bio soit en croissance, cela n’est pas suffisant pour satisfaire la demande. D’autant plus que nombre d’entre eux sont frileux à franchir le pas puisque des incertitudes persistent sur les aides qui pourraient leur être allouées pour cette conversion. Dans l’attente d’un éclaircissement sur le sujet, l’Agence Bio a proposé cinq actions pour que la France continue d’être autosuffisante sur le bio : le maintien des aides aux producteurs, la “priorisation” pour les jeunes agriculteurs qui veulent se lancer en bio, l’instauration des 20 % de bio en restauration collective, l’augmentation du fonds “Avenir Bio”, et l’orientation de financements privés vers ce type de production.