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Nazila Senehipour. D’après un communiqué de l’AFSSAPS, avril 2009.

Commercialisée dans les pharmacies américaines depuis maintenant deux ans, la pilule pour maigrir Alli a rencontré un succès notable, au point d’entrer outre-Atlantique dans le top 10 des produits vendus sans ordonnance. Alli, qui est distribué par le laboratoire GlaxoSmithKline, a été essayé par 5 millions de personnes depuis son lancement, en juin 2007. le médicament a obtenu une autorisation de mise sur le marché en janvier 2009 via une procédure Européenne centralisée. Il n’est pas soumis à prescription médicale et délivré par le pharmacien sur demande du patient.

Alli est indiqué en association à un régime modérément hypocalorique et pauvre en graisses, dans le traitement du surpoids de l’adulte, dont l’indice de masse corporelle est supérieur à 28, ce qui revient à peser plus de 81 kilos pour 1,70 mètre.
son principe actif, l’orlistat, agit dans l’estomac et dans l’intestin grêle en inhibant les enzymes gastro-intestinales (lipases gastrointestinales). Il limite ainsi l’absorption des triglycérides alimentaires. Les graisses sont ensuite éliminées par voie fécale. La durée maximale de traitement est limitée à 6 mois.

Alli fait l’objet d’un plan de gestion des risques européen prévoyant la réalisation d’une enquête de surveillance menée dans 6 pays dont la France afin de collecter des informations sur le profil clinique et démographique des utilisateurs. Parallèlement, l’Afssaps a étudié des mesures de suivi et de minimisation des risques complémentaires avec le concours du Conseil National de l’Ordre des Pharmaciens. Ainsi, une fiche d’aide à la dispensation sera mise à la disposition des pharmaciens pour renforcer leur information et sécuriser la délivrance du médicament. Une lettre d’information sera également adressée aux médecins dans le même esprit.
Par ailleurs, une enquête d’utilisation va être réalisée auprès d’un panel de pharmaciens pendant la période de lancement du produit pour déterminer le profil des patients demandeurs.
Enfin, pour surveiller la survenue des effets indésirables, sont prévues : une pharmacovigilance renforcée avec nomination d’un centre régional de pharmacovigilance chargé du suivi national du produit, l’incitation des pharmaciens à déclarer les effets indésirables, et la remise régulière à l’Afssaps d’un rapport de pharmacovigilance comprenant tous les effets indésirables notifiés au laboratoire.

Source : [url@http://www.afssaps.fr ]www.afssaps.fr [/url]