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Nazila Senehipour. D’après un article paru dans AJCN, juin 2010.

Le grignotage est courant chez les adolescents. Dans le contexte global de leur alimentation, est-ce que ce grignotage a un lien avec l’obésité et le surpoids ?

Cette étude s’est penchée sur l’association entre le grignotage, le poids, et l’obésité abdominale chez des adolescents de 12 à 18 ans.

Les données des questionnaires de fréquence alimentaire entre 1999 et 2004 de la National Health and Nutrition Examination Survey (NHANES) ont été étudiées.

Les ados ont été classés par fréquence de consommation de snacks (0, 1, 2, 3 et >4).

Les résultats sont surprenants et montrent que les indicateurs de l’obésité étudiés sont inversement associés à la fréquence du grignotage et de l’apport énergétique des snacks. La prévalence de l’obésité ou du surpoids diminuait avec l’augmentation de la fréquence de grignotage. Un risque réduit de surpoids et d’obésité était associé avec le grignotage.

Les grignoteurs ont donc un risque moindre d’être obèses, en surpoids ou d’avoir une obésité abdominale que les non grignoteurs.


Référence : Keast DR, Nicklas TA, O’Neil CE.
Snacking is associated with reduced risk of overweight and reduced abdominal obesity in adolescents: National Health and Nutrition Examination Survey (NHANES) 1999-2004. Am J Clin Nutr. 2010 Jun 16.