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Marie Deniel. D’après www.europarl.europa.eu et un communiqué du BEUC, le 16 juin 2010

Face à la montée en flèche de l’obésité et du diabète en Europe, les députés souhaitent permettre aux consommateurs d’avoir toutes les informations nécessaires pour choisir des produits sains. En ce sens, une étroite majorité de députés a voté pour garder l’approbation des « profils nutritionnels » sous la compétence de la législation européenne.

Néanmoins, une majorité de députés a rejeté la proposition de faire figurer des « feux de signalisation » sur l’emballage indiquant le niveau de qualité diététique de l’aliment et s’oppose à la possibilité pour les Etats membres d’adopter des mesures similaires au niveau national.

Inspirée du système des feux de circulation, cette proposition était soutenue par l’ensemble des associations de consommateurs, de santé publique et autres sociétés savantes. Le Bureau Européen des Unions de Consommateurs (BEUC) dénonce des députés qui « ont cédé à la pression de l’industrie alimentaire et suivi principalement leurs consignes politiques ».

 

Cependant, de nombreuses divergences persistent avec le Conseil européen ce qui laisse entendre que les députés devront re-légiférer en deuxième lecture sur le projet de règlement. En l’état, le texte prévoit une période d’adaptation aux nouvelles règles de trois ans pour les industriels alimentaires, et de cinq ans pour les PME avec moins de 100 employés et de 5 millions d’euros de chiffre d’affaires.

 

Le vote final au Parlement sur la première lecture du projet de règlement a été de 559 voix en faveur, 54 contre, et 32 abstentions.