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En octobre, la société d’analyses de données Nielsen avait publié une étude sur les ventes de produits selon leur Nutri-Score (voir Article du 17 octobre 2019). Deux mois après, Nielsen analyse le comportement d’achat des consommateurs sur 155 catégories d’achat, toujours en fonction du critère “Nutri-Score”.

Parmi ces 155 catégories, 79 d’entre elles ne comptent aucun acheteur de produit A ; ceci s’explique par l’absence d’offre de produits A sur ces catégories, par exemple, les catégories de matières grasses (beurres, huiles…). A l’inverse, 27 catégories sur 155 comptent une majorité d’acheteurs de produits A (ayant acheté au moins une fois un produit A). La raison de ce plébiscite des produits A sur ces catégories est la même : sur certaines catégories, les produits A sont omniprésents (4ème gamme par exemple).

Les catégories où les résultats sont les plus intéressants sont ceux présentant une offre hétérogène en termes de Nutri-Score comme les conserves de légumes ou encore les céréales petit-déjeuner. 

De plus, un profil d’acheteur se dessine pour les produits A. Cet acheteur aurait un niveau de vie aisé, urbain et faisant partie un petit foyer. Ce profil est représenté par les foyers d’une personne ou des couples de moins de 35 ans sans enfants. Les céréales pour petit-déjeuner illustrent ce constat (voir image).

Ainsi, bien que les ventes de produits A et B augmentent (voir étude du mois d’octobre), le potentiel de recrutement sur ces mêmes produits est encore très important. Mais au-delà du recrutement, la fidélisation aussi est à travailler pour ces produits. Les produits salés A fidélisent plus les acheteurs que les produits sucrés. Cette tendance s’explique en partie par l’image “plaisir” des produits sucrés.

Les efforts de marques et de distributeurs pour améliorer le score des produits et leur visibilité devraient démocratiser les produits A et B en aidant les consommateurs dans leur quête du “manger sain”.

Pour consulter l’ensemble des résultats de l’étude : Nielsen – Les produits “A” pas encore à plein régime

Source : www.nielsen.com