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Nathalie LE GOHEBEL. D’après TF1 News, 27/04/2010 et Le Figaro, 25/04/2010
En France, le nombre d’essais cliniques sur les médicaments est passé de 1333 en 2000 à 920 en 2009. Or sans eux, il n’y a pas de mise sur le marché de nouveaux médicaments ! Malgré l’encadrement éthique et médical, malgré la rémunération, un Français sur deux, sain ou malade, ne souhaite pas participer à ces expérimentations, qui sont pourtant indispensables à la recherche.
Une campagne d’information et un site internet sont mis en place aujourd’hui par le CeNGEPS (centre national de gestion des essais de produits santé), groupement public-privé fédérant tous les acteurs concernés par les essais cliniques, pour expliquer, mobiliser le grand public et recruter de nouveaux volontaires en ligne.
Qu’en est-il des essais sur les aliments-santé ? L’autorisation par les autorités européennes d’une allégation de santé scientifiquement et cliniquement prouvée sur un produit alimentaire sera, dans les années à venir, un argument fort vis-à vis des consommateurs. Aujourd’hui, les méthodes pour évaluer l’effet d’un aliment sur l’homme sont très similaires à celles utilisées dans le domaine pharmaceutique, même si certaines spécificités subsistent, mais la différence majeure reste le formalisme du domaine pharmaceutique, avec ses phases successives, qui n’est pas appliqué en matière de nutrition. Moins contraignants, les essais cliniques sur les aliments santé séduiront peut-être plus les Français ?
