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Céline Le Stunff. D’après le communiqué de la FAO du 10 novembre 2015

Le lancement officiel de l’Année internationale des légumineuses a eu lieu le 10 novembre au siège de la FAO à Rome, avec plus de 200 participants issus de ministères nationaux, de la société civile et du secteur privé. Les conférenciers ont souligné les nombreux avantages des légumineuses et mis en lumière certains obstacles auxquels sont confrontés la production, l’offre et le commerce de ces cultures à l’échelle mondiale.

5 faits importants :

1. Les légumineuses sont une culture indispensable pour les communautés vulnérables dans les pays en développement.

Dans les PVD, les légumineuses constituent 75% de l’apport alimentaire moyen, contre 25% dans les pays industrialisés. Elles fournissent une alternative bon marché aux protéines animales: les légumineuses contiennent des protéines (teneurs allant de 20 à 25%).

2. Les lentilles, les haricots et les pois chiches font partie intégrante de l’alimentation humaine depuis des siècles.

Des vestiges archéologiques découverts en Anatolie (la Turquie actuelle) montrent que la production agricole de pois chiches et de lentilles remonte à plus de 7000 ans avant JC. Aujourd’hui, les variétés sauvages de lentilles et de pois sont encore présentes dans la région d’Anatolie du Sud-Est.

3. La consommation de légumineuses est en baisse.

Bien que la production mondiale ait augmenté de plus de 20% ces 10 dernières années, la consommation a enregistré une baisse lente mais régulière au cours de cette même période, aussi bien dans les pays développés que dans les PVD. Cela pourrait en partie s’expliquer par une incapacité du secteur productif à suivre le rythme de la croissance démographique, ainsi que par une évolution dans de nombreux pays vers des régimes alimentaires basés sur la viande.

4. Les innovations scientifiques et technologiques peuvent contribuer à combler l’écart de rendement dans le secteur de la production de légumineuses.

Il a été démontré que l’amélioration génétique, la reproduction sélective des plantes cultivées et l’agriculture intensive durable augmentaient le potentiel de rendement et la résilience des légumineuses face au changement climatique. Par exemple, les variétés améliorées de fèveroles résistantes à la chaleur au Soudan ont contribué à accroître la production de 60 kg/ha.

5. La production de légumineuses est très économe en eau, en particulier par rapport aux autres sources de protéines.

Il faut 50 L d’eau pour produire un kg de dal (pois cassés ou lentilles) alors qu’il faut 4 325 L d’eau pour 1 kg de poulet, 5 520 L pour 1 kg de viande de mouton, et 13 000 L d’eau pour produire 1 kg de viande de bœuf. Le choix de cultiver des légumineuses dans les zones et les régions sèches et celles sujettes à la sécheresse est donc judicieux du fait de leur faible empreinte en eau.


Pour en savoir plus : www.fao.org/pulses-2016/fr