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Crédits d’image : https://pixabay.com/fr/

On connaissait les oméga-3 (ALA, EPA, DHA), les oméga-6 (acide linoléique, acide arachidonique), les oméga-7 (acide cis-palmitoléique) et les oméga-9 (acide oléique), mais les oméga-11 n’avaient jusqu’à présent intéressé personne.

Les huiles de poissons ont une composition en acides gras extrêmement complexe, et les impacts physiologiques de certains sont encore mal déterminés. Yang et collaborateurs (2019) se sont donc focalisés sur l’impact physiologique des oméga-11 présents dans les huiles de poissons : les acides gras C20:1 n-11 (acide 9-cis eicosénoïque) et C22:1 n-11 (acide 11-cis docosénoïque). Une étude clinique randomisée contrôlée en double aveugle a été menée chez 30 volontaires sains, avec une supplémentation pendant huit semaines à hauteur de 12 g d’huile de saury. Le groupe contrôle a reçu un mélange d’huiles d’olive et de sardine.

Cette supplémentation a conduit à une diminution de 12% des taux circulants de LDL-cholestérol par rapport au groupe contrôle, ainsi qu’à une légère hausse de la taille des particules d’HDL-cholestérol. L’efficacité de l’huile de saury à diminuer les triglycérides circulants est enfin aussi efficace que l’huile reçue par le groupe contrôle.

Cette étude met ainsi en évidence des rôles physiologiques probables pour les oméga-11.

 

Etude publiée dans The Journal of Clinical Lipidology.

Lien de l’étude : https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S1933287419303204