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Clarisse Lemaitre. D’après Usine Nouvelle, le 6 juin 2013.

Les compléments alimentaires ont été les premiers à pâtir du Règlement (CE) n°1924/2006 concernant les allégations nutritionnelles et de santé portant sur les denrées alimentaires. En effet, ce règlement européen ainsi que les précisions apportées en 2008 (règlements (CE) n° 107/2008 et n°109/2008) ont obligé les laboratoires à mettre en place de lourdes études pour prouver l’efficacité de leurs produits.

Après plusieurs années dans le rouge, le marché des compléments alimentaires devrait reprendre de la vigueur, avec une progression possible de 2% en 2014 et 2015 selon le cabinet Xerfi. On est encore loin des 7 à 20% de croissance annuelle du début des années 2000, mais le marché pourra compter sur « la préoccupation grandissante des ménages pour la santé, le vieillissement de la population ou encore l’image positive des produits naturels. » En effet, la phytothérapie connaissait en 2012 une croissance de 3,9% quand l’ensemble du secteur se cantonnait à +0,7%. Les produits naturels et simples connaissent aussi un regain d’intérêt grâce au dynamisme des marques sur le sujet : celles-ci ont su utiliser les allégations reconnues et simples comme « fibres et transit ».

La question qui se pose est celle des moyens mis en œuvre pour ses recherches. Les coûts d’investissement dans des études en laboratoire et dans des campagnes marketing pourraient en effet faire reculer les PME au profit des grands groupes, si ces PME ne parviennent pas à unir leurs forces.