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Céline Le Stunff. D’après www.wk-hsqe.fr

Dans un avis rendu public le 27 mai, le Conseil national de la consommation (CNC) s’est dit favorable à ce que la viande (y compris les abats et la viande de volaille), les œufs et les poissons, issus d’animaux nourris sans OGM, aient un étiquetage spécifique. Cet avis est le premier concernant des produits animaux. Jusqu’à présent en France, seuls les produits végétaux mentionnent l’absence d’OGM. Toutefois, cet avis du CNC ne concerne que les produits bruts non transformés et exclut les produits laitiers, le lait et les plats préparés.

Pour pouvoir porter une étiquette de type non OGM, le produit devra ainsi provenir d’un animal nourri soit avec des produits végétaux pour lesquels il n’existe pas de variétés contenant des OGM, soit avec des végétaux contenant de manière fortuite moins de 0,9 % d’OGM, pendant toute leur vie pour les volailles et au moins les 3/4 pour les ruminants.

Dans un communiqué, l’organisation environnementale Greenpeace s’est dite satisfaite de cet avis « qui devrait permettre de pérenniser les filières sans OGM et d’orienter la demande vers ces produits. Le CNC admet pour la première fois la possibilité pour les industriels de l’agroalimentaire ayant fait le choix du sans OGM de le faire savoir par le biais de l’étiquetage » a indiqué l’ONG qui appelle tous les industriels, notamment de l’industrie laitière, « à s’engager dans la voix du sans OGM ».