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D’après The British Medical Journal (2019).

Les régimes végétariens ou végétaliens, motivés par des raisons de santé, d’écologie ou de bien-être animal, séduisent de plus en plus de personnes. Au Royaume-Uni, le nombre de végétariens et végétaliens est estimé à près de 1,7 million de personnes d’après une enquête Ipsos MORI de 2016.

L’étude de Tong et al. (2019) avait pour but d’examiner les associations entre le végétarisme et les risques de cardiopathie ischémique et d’accident vasculaire cérébral (AVC). 48 188 participants sans antécédents de cardiopathie ischémique, d’AVC ou d’autres maladies cardiovasculaires ont été suivis durant une période de 18 ans. Ils ont été classés en 3 groupes, dont la répartition s’est faite d’après un questionnaire sur les consommations alimentaires : mangeurs de viande (consommant de la viande et autres), mangeurs de poisson (consommant du poisson mais pas de viande) et végétariens/végétaliens.

Les cas de cardiopathie ischémique et d’AVC a été enregistrés. Les résultats démontrent que les mangeurs de poisson et les végétariens/végétaliens ont moins de risque d’être affectés par une cardiopathie ischémique que les mangeurs de viande. À l’inverse, les taux d’AVC sont plus élevés chez les végétariens/végétaliens que chez les consommateurs de viande : des recherches sont nécessaires afin de reproduire cette enquête ailleurs qu’au Royaume-Uni et d’identifier les facteurs qui ont conduit à observer de tels résultats.

Référence : Tong Tammy Y N et al. Risks of ischaemic heart disease and stroke in meat eaters, fish eaters, and vegetarians over 18 years of follow-up: results from the prospective EPIC-Oxford study BMJ 2019; 366 :l4897