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Clarisse Lemaitre. D’après foodnavigator.com, le 11 février 2013

L’un des axes privilégiés dans la réforme de la politique commune de la pêche par le Parlement européen est l’interdiction des rejets, c’est-à-dire l’interdiction pour les pêcheurs de rejeter en mer les poissons pris dans les filets mais qu’ils ne pourraient pas vendre (trop petits). Ils devraient alors ramener à terre tout ce qui a été pris dans leurs filets. Mais comment valoriser ces produits invendables en l’état ?

Pour le directeur de l’IFFO (International Fishmeal and Fish Oil Organisation), cette réforme est une aubaine pour le secteur des compléments alimentaires, en manque de matières premières pour fabriquer les produits apportant des omégas 3. En effet, les procédés actuellement utilisés pour extraire ces précieux acides gras des algues et des plantes peuvent répondre en partie à la demande, mais celle-ci augmente : le marché mondial pourrait atteindre 26 milliards d’euros en 2016, contre 19 milliards en 2011.

La protection des quotas de pêche pourrait donc passer par une valorisation des sous-produits sous forme d’huiles de poisson riches en omégas 3.