Cet article est PREMIUM, et nécessite un abonnement payant pour lire la suite

Je m’identifie
Créer mon compte

Créez votre compte dès maintenant puis contactez-nous pour accéder aux articles Premium et/ou Lettre Export.

Inscription

Temps estimé - 2 min

Doriane Langlais. D’après l’American Heart Association, le 1er mars 2016.

Lors du congrès annuel de l’American Heart Association, plusieurs intervenants ont présenté leurs études portant sur la relation entre une baisse du prix des céréales, des fruits et légumes, et la mortalité causée par les maladies cardio-vasculaires. Les résultats montrent que plus de 500 000 vies pourraient être sauvées.

Une première étude menée par Imperial College London montre qu’une diminution de 10 % du prix des fruits et légumes permettrait de diminuer de 1 % la mortalité par infarctus ou accident vasculaire cérébral (environ 60 000 vies). Si cette diminution du prix atteint 30 %, ce sont alors 200 000 vies qui pourraient être épargnées.

Une équipe de chercheurs de l’Université d’Harvard va encore plus loin, en appliquant également cette diminution au prix des céréales. Le constat est similaire : -10 % du prix des céréales correspondrait à une diminution de 0,2 % de la mortalité due aux maladies cardiovasculaires. Et ce chiffre est d’autant plus marqué, si en parallèle le prix des boissons sucrées est augmenté. 0,1 % de décès par maladies cardiovasculaires de plus seraient évités.

En combinant tous ces résultats, les études montrent qu’entre 2015 et 2035, rien qu’aux Etats-Unis, 515 000 vies pourraient être sauvées.

Pour aller plus loin : Communication de l’American Heart Association, le 1er mars 2016