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En 2019, un Français possède une empreinte carbone moyenne de 11,2 tonnes à l’année contrairement aux 2 tonnes conseillées pour atteindre les objectifs de l’accord de Paris (Convention citoyenne pour le climat, en ligne). De plus, le secteur agroalimentaire mondial est à l’origine de 22 à 37% des émissions de gaz à effet de serre (I4CE, Février 2019).
La Convention citoyenne pour le climat propose alors l’obligation d’afficher l’impact carbone des produits. Cette démarche s’inscrit dans une optique de faire prendre conscience au consommateur de l’impact environnemental de son comportement alimentaire.
La Fourche, un distributeur de produits bio, a proposé un modèle de calcul de l’empreinte carbone, en gramme de CO2 rejetés par 100 grammes de produit, qui prend en compte (La Fourche, Août 2019) :
• La production et les éventuelles étapes de transformation du produit
• Le transport du produit : mode de transport et distance parcourue
• Le stockage du produit : mode de stockage et durée de stockage moyenne de chaque ingrédient composant le produit
• L’emballage
A l’instar du nutri-score, c’est l’apposition d’un score carbone allant de A+ à E qui permet de mieux informer le consommateur. Il s’appuie sur le calcul de l’empreinte carbone et est généré par l’application collaborative de cuisine durable Etiquettable. Par exemple, un produit avec une note de A+ est un produit pour lequel la production de 100 grammes a entrainé l’émission de moins de 130 grammes de CO2. Le consommateur peut alors réaliser, qu’en termes d’empreinte carbone, un kilo de boeuf équivaut à 100 kilos de légumes (L’Observatoire des aliments, Juin 2020)
Cependant, il existe des limites dans l’obtention des informations nécessaires au calcul : données moyennes de l’Agence de la transition écologique (ADEME) ou encore manque d’informations précises pour chaque ingrédient (Challenges, Juillet 2020).
Enfin, la démarche d’affichage de ce type d’indicateur est volontaire. Ainsi, comme pour le nutri-score, elle peut expliquer leur faible notoriété auprès des consommateurs. Cela doit être évité pour le score carbone. En effet, quand un indicateur de ce type est connu, il est bien utilisé ce qui est encourageant pour la mise en place d’un système plus transparent en réponse aux enjeux environnementaux actuels (Contrepoints, Juin 2020).

Source : L’observatoire des aliments, Juin 2020. Un score carbone pour les aliments.