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Clarisse Lemaitre. D’après economie.gouv.fr, 20 juillet 2015.

Les agents de la DGCCRF ont contrôlé des boissons et aliments sucrés, dont des spécialités sucrées produites localement, dans 179 établissements (importateurs, grossistes, industriels et artisans, distributeurs et vente à distance), soit 227 prélèvements analysés au total.

La DGCCRF a émis 51 avertissements, 4 mesures de police administrative et 4 contraventions (dont 1 procès-verbal). Le taux de non-conformité des produits s’élève à 25 %. 59 produits ont été jugés non conformes, et 11 produits « à surveiller ».

La plupart des anomalies concerne l’absence de colorants annoncés sur l’étiquetage ou la présence de colorants non indiqués, surdosés ou interdits (dans ces aliments). Certaines anomalies pourraient être évitées au stade de la validation de la recette. Les artisans pâtissiers, notamment, sont pénalisés par le manque d’informations dispensées sur l’étiquetage des colorants. Ou encore, les petites structures introduisent les quantités correspondant à l’effet souhaité sans s’assurer qu’elles ne dépassent pas les limites réglementaires.

Si la production des macarons respecte davantage la réglementation, quelques entreprises ont fait l’objet d’un procès-verbal pour l’emploi de colorants à une teneur excessive ou non autorisée. Un professionnel, qui avait substitué les colorants d’origine naturelle aux colorants azoïques, puis y avait renoncé sans supprimer la mention valorisante sur l’étiquetage de l’aliment, a fait l’objet d’une procédure contentieuse pour tromperie.