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Marine Ducreux. D’après un article paru dans Process alimentaire, le 17 septembre 2013.

La Ferme Expérimentale située à Grignon dans les Yvelines a développé un yaourt deux fois plus riche en sélénium que les yaourts classiques.

La teneur obtenue en sélénium dans le yaourt a été obtenue grâce à l’enrichissement de la ration des vaches en sélénium, ce qui a permis par la suite d’enrichir le lait. Cette innovation est le fruit d’une collaboration avec Alltech, spécialiste mondial de la nutrition et de la santé animale, qui a fourni le sélénium organique (issu de levures).

Aujourd’hui, le sélénium est très peu exploité dans les produits alimentaires pour ses bénéfices sur la santé. Pourtant, il est considéré comme un antioxydant et a été reconnu par la Commission européenne pour sa contribution au fonctionnement du système immunitaire dans le cadre des allégations santé.

« Nous avons éprouvé ses effets sur la santé des vaches : baisse du taux d’infection, amélioration du taux de guérison et de la qualité du lait. Aujourd’hui, nous allons plus loin en valorisant cet apport dans les produits transformés », explique Dominique Tristant, le directeur de la Ferme Expérimentale. Leur principe est que ce qui est bon pour la vache est bon pour le consommateur.

Le yaourt devrait contenir entre 3,7 et 4,5 µg de sélénium par portion de 125 grammes, soit le double de la teneur d’un yaourt classique. Ainsi ce nouveau yaourt pourrait aider les consommateurs à atteindre les recommandations nutritionnelles en sélénium, qui sont de 55 µg/jour, sachant que l’apport moyen dans la population française est d’environ 45 µg par jour.