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L’Autorité britannique des normes publicitaires (Advertising Standard Agency (ASA)) a rendu 2 décisions concernant des plaintes pour utilisation d’allégations non conformes dans des publicités et sur internet au sujet de compléments alimentaires.

Allégations « perte de poids » et thérapeutiques

La décision rendue le 19 avril dernier concernait des allégations non conformes utilisées à la fois dans une publicité et sur un site internet. La publicité mettait en avant une perte de poids de 25 kg en 15 jours sans régime et sans exercice physique, illustrée par deux images montrant une personne plus maigre sur l’une des deux, et vantait également un produit 100% naturel, sans effet secondaires et testé cliniquement. Le site internet en question présentait quant à lui :

  • des allégations non inscrites dans le registre britannique des allégations nutritionnelles et de santé pouvant être utilisées,
  • des allégations non spécifiques non justifiées par des allégations spécifiques : « Aide à la planification de la détoxification » ; « améliore les niveaux de vitalité »,
  • et des allégations thérapeutiques: « traitement de l’anxiété », « soulagement de l’hyperactivité », « traitement de l’inflammation », « traitement du surpoids et de l’obésité ».

L’ASA a jugé que les allégations faisant référence au rythme et à l’importance de la perte de poids et les allégations thérapeutiques, utilisées dans la publicité et sur le site internet en question, étaient non conformes aux dispositions du Code du Comité des pratiques publicitaires (CAP). La publicité a été jugée trompeuse et irresponsable pour le consommateur.

Allégations « probiotiques » et thérapeutiques

L’ASA a rendu une autre décision le 31 mai dernier : un opérateur utilisait des allégations non conformes dans plusieurs publicités par mail, sur une page internet et également sur le réseau social Instagram, au sujet d’un complément alimentaire contenant des probiotiques.

Des allégations de santé autorisées sur le zinc étaient utilisées dans des publicités mais ces dernières laissaient sous-entendre un lien direct entre allégations et produit fini ou autres ingrédients (probiotiques notamment) pour lesquels les allégations n’étaient pas autorisées, rendant ainsi la communication non conforme. De plus, l’ASA a relevé l’utilisation du terme « probiotique » dans les publicités, or le registre britannique des allégations n’autorise pas son utilisation. Des allégations thérapeutiques ont également été revendiquées par l’opérateur sur plusieurs publicités : « soulagement des troubles gastro-intestinaux tels que les ballonnements, gaz, constipation, diarrhée », « aide à la réparation de la barrière intestinale suite à la prise d’antibiotiques », « soulagement de l’inflammation », « soulagement des allergies », « soulagement des crises de panique ». L’ASA a jugé l’ensemble de ces allégations non conformes aux dispositions du Code du Comité des pratiques publicitaires.

Dans ses deux décisions, l’ASA a demandé l’arrêt de la diffusion des publicités et des allégations concernées par ses remarques. Elle a demandé aux opérateurs de ne plus utiliser d’allégations non conformes et d’allégations thérapeutiques, de s’assurer d’utiliser des allégations inscrites dans le registre britannique correspondant en respectant leurs conditions d’utilisation.

Sources :

Décision de l’ASA sur Premium Health Europe BV, 19/04/2023

Décision de l’ASA sur Braincare Ltd, 31/05/2023