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Les acides gras saturés (AGS), abondamment retrouvés dans l’alimentation, participent au développement de certaines anomalies métaboliques, comme l’insulinorésistance ou l’athérosclérose. Toutefois, tous les AGS n’ont pas les mêmes effets métaboliques. Par exemple, l’acide palmitique (qui compose à 50 % l’huile de palme versus au maximum 17 % pour les autres huiles comme l’huile d’arachide), contrairement à d’autres AGS comme l’acide stéarique, est un puissant inhibiteur de la voie intracellulaire de l’insuline dans certains tissus comme le muscle squelettique. Cet AGS est également considéré comme pro-inflammatoire puisque qu’il stimule la réaction inflammatoire au sein de différents types cellulaires, tels que l’adipocyte, notamment au cours de la phase postprandiale. La réponse inflammatoire postprandiale semble d’ailleurs exacerbée chez les sujets obèses du fait des capacités de sécrétion cytokinique de la masse adipeuse. Enfin, cette classe d’acides gras participe très probablement au développement des plaques athéromateuses car elle provoque une augmentation des concentrations plasmatiques du LDL-cholestérol. L’ensemble de ces connaissances désigne la surconsommation actuelle des AGS, et en particulier, de l’acide palmitique, comme un acteur clef de l’expansion de certaines maladies métaboliques comme le diabète de type 2, les maladies cardiovasculaires ou encore le syndrome métabolique.
 
 
Source : Walrand S, Fisch F, Bourre JM. Tous les acides gras saturés ont-ils le même effet métabolique ? Nutrition clinique et métabolisme, mai 2010. Vol. 24, n° 2. Pages 63-75.