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Marie Déniel. D’après www.lepointsurlatable.fr, juin 2009

Au moment où l’Assemblée nationale achève l’examen de la loi Bachelot, 23 sociétés savantes et 17 associations, dont la CLCV (Confédération de la Consommation, du Logement et du Cadre de Vie), demandent aux députés de voter l’amendement visant à réglementer les publicités télévisées sur les aliments destinés aux enfants.

En février dernier, la ministre de la Santé s’était engagée à mettre en place une mesure consistant à n’autoriser lors des programmes pour enfants, que les produits alimentaires ayant des teneurs raisonnables en matières grasses, en sucre et en sel. Soutenue par l’opinion publique, cette mesure d’encadrement est réclamée par l’INSERM, l’AFSSA, ainsi que par un récent rapport parlementaire.

Depuis, les mesures promises ont été abandonnées et le gouvernement a signé une charte de sensibilisation à destination des régies publicitaires. En contrepartie de cette charte, les régies publicitaires souhaitent que les pouvoirs publics s’engagent à ne plus réglementer le domaine de la publicité pour les 5 années à venir, au moment même où le rapporteur de la Commission des affaires culturelles et huit députés ont déposé un amendement proposant de moraliser par la loi le marketing alimentaire à destination des enfants.

Le Parlement constitue le meilleur recours pour mettre en œuvre les demandes de la communauté scientifique et de la société civile. Dans le contexte, le CLCV demande aux députés de voter l’amendement n° 552, seul à même de protéger les enfants des dérives du marketing alimentaire.