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Guillaume JUMEAUX. D’après Nutrisens, le 13 mars 2018.

Au cours d’un récent communiqué de presse, les résultats de l’étude SAS (Senior – Alimentation – Santé) ont été révélés. 

Cette étude lyonnaise, fruit de la collaboration entre la mairie du 6ème arrondissement de Lyon, la CARSAT Rhône-Alpes, Nutrisens et les chercheurs de l’Institut Bocuse, s’est intéressée aux comportements alimentaires des personnes âgées. 

Pour sa réalisation, des questionnaires de 50 questions concernant le profil sociologique, les conditions de vie et les habitudes alimentaires et culinaires ont été envoyés aux 8200 seniors du 6ème arrondissement de Lyon. 753 personnes y ont répondu, constituant un échantillon caractérisé par 67% de femmes avec une moyenne d’âge de 78 ans.

Les résultats montrent une population encore bien active et ne présentant pas de grand signes de solitude, dont les individus parviennent à faire leurs courses par eux-mêmes grâce à un cadre de vie adapté en termes de mobilité et de commerce de proximité. Comme attendu, l’étude confirme toutefois l’âge comme facteur de risque d’une alimentation déséquilibrée pouvant se montrer propice à l’aggravation de pathologies existantes et à l’augmentation de la dépendance. 

L’étude montre également un point positif notable, les personnes étudiées ont des habitudes culinaires bien ancrées puisque 60% des répondants cuisinent tous les jours et que lorsqu’ils ne cuisinent pas eux-même, ils consomment, 77% du temps des plats cuisinés par leur conjoint ou cuisinés auparavant.

A la question “qu’est ce qui pourrait vous aider à améliorer votre alimentation au quotidien?” les réponses qui sortent en premier sont : l’accès à des fruits et légumes et restaurants moins chers ainsi que les produits de meilleure qualité tandis que seulement 3% des sondés répondent une aide pour faire les courses et 2% des magasins plus proches de chez eux.

Dans un contexte où la dénutrition touche 2 millions de personnes dont 1 million de personnes âgées*, les résultats de cette étude sont encourageants et permettront localement de mettre en place des mesures positives et adaptées pour les habitants.

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*D’après le Collectif de lutte contre la dénutrition