Cet article est PREMIUM, et nécessite un abonnement payant pour lire la suite

Je m’identifie
Créer mon compte

Créez votre compte dès maintenant puis contactez-nous pour accéder aux articles Premium et/ou Lettre Export.

Inscription

Temps estimé - 3 min

Céline Le Stunff. D’après un communiqué de la DGCCRF.

L’Aloe vera est une plante dont les diverses préparations peuvent être utilisées dans différents produits tels que des médicaments, des cosmétiques, ou encore comme ingrédient alimentaire. Les feuilles fraîches de cette plante sont parfois proposées à la vente afin que les consommateurs puissent les cuisiner eux-mêmes, mais cette préparation nécessite certaines précautions.

En effet, la partie externe de la feuille secrète un latex (liquide de couleur jaune) riche en dérivés hydroxyanthracéniques, qui ont un effet laxatif très puissant et sont à l’origine de multiples effets indésirables largement documentés. Par ailleurs, l’Agence européenne de sécurité des aliments (AESA), dans un avis de janvier 2018, indique que ces dérivés hydroxyanthracéniques sont également susceptibles d’endommager l’ADN et d’être cancérigènes.

Les modes de préparation conseillés sur les emballages ou sur les nombreux sites Internet proposant des recettes à base d’Aloe vera oublient le plus souvent de rappeler les risques liés à la consommation du latex et n’expliquent pas comment s’en débarrasser. Dans ce contexte, la DGCCRF et la DGS ont saisi l’Anses afin qu’elle évalue les risques associés à un usage alimentaire de feuilles fraîches d’Aloe vera. En attendant, elles recommandent d’éliminer la partie externe et toute présence de latex des feuilles d’Aloe vera pour ne consommer que le gel situé au centre de la feuille. Elles recommandent également d’éviter la consommation de feuilles fraiches d’Aloe vera, y compris du gel, par les enfants, les femmes enceintes et allaitantes et les personnes fragiles.

Source : Communiqué DGCCRF du 2 août 2018