Cet article est PREMIUM, et nécessite un abonnement payant pour lire la suite

Je m’identifie
Créer mon compte

Créez votre compte dès maintenant puis contactez-nous pour accéder aux articles Premium et/ou Lettre Export.

Inscription

Temps estimé - 3 min

Céline Le Stunff. D’après l’avis AFSSA du 13 juin 2008.

Le terme vitamine K regroupe un ensemble de cofacteurs nécessaires à l’activation de protéines qui exercent un rôle important dans la coagulation sanguine. Ce sont des substances liposolubles.
La vitamine K1 figure dans l’annexe 1 du règlement 1925/2006 concernant l’enrichissement des denrées, et sur l’annexe 1 de la directive 2002/46 concernant les compléments alimentaires. En France, l’arrêté du 9 mai 2006 concernant les compléments autorise l’emploi de la vitamine K1 à la dose journalière maximale de 25 microgrammes. Le groupe des vitamines K2 n’est pas mentionné dans ces textes.
Le SCF puis l’EFSA avaient indiqué qu’il n’existait pas d’effet indésirable associé à un apport supplémentaire en vitamine K de plus de 10 mg/j sur une période de temps limitée : en conséquence, il n’y avait pas de données pertinentes pour établir une limite de sécurité pour la population générale. Toutefois, les risques encourus par les patients suivant un traitement anticoagulant par anti-vitamine K (AVK) avaient été soulignés.
Dans la population française, 1% des individus suivent un traitement par AVK. Dans un avis de 2003, l’AFSSA avait donc limité la dose journalière maximale à 25 microgrammes par jour, puis avait rejeté en 2004 des demandes de dérogation pour des doses supérieures, en dépit d’un étiquetage mettant en garde les patients sous AVK.

Concernant le niveau de preuve du rôle de la vitamine K dans la minéralisation osseuse, l’AFSSA considère que les études ne sont pas concordantes pour démontrer un effet bénéfique sur l’os d’un enrichissement en vitamine K pour la population générale.

En conclusion, l’Agence rejette la possibilité d’un enrichissement des aliments courants en vitamine K car il fait courir un risque difficilement maîtrisable chez les individus sous AVK, alors que l’effet bénéfique de cet enrichissement sur le squelette pour la population générale n’est pas concluant.

pour en savoir plus:

[url@http://www.afssa.fr/Documents/NUT2007sa0315.pdf ]cliquez ici[/url]