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Céline Le Stunff. D’après l’avis AFSSA du 20 juin 2008.

Les questions posées concernaient en particulier la caractérisation taxonomique des champignons ainsi que les risques liés à l’emploi de ces champignons sous forme de compléments alimentaires.
L’AFSSA considère que la définition de « matières végétales » proposée, regroupant « plantes entières, fragmentées ou coupée, parties de plantes, algues champignons, et lichens, séchés ou frais » n’est pas appropriée. Des imprécisions terminologiques subsistent dans le projet d’arrêté du fait l’assimilation entre plantes et champignons. Les noms utilisés pour les champignons devraient être précisés en accord avec le référentiel mycologique national récemment finalisé. Pour ce qui est des dénominations françaises, l’AFSSA conseille de reprendre les travaux du comité des noms français de champignons. Un tableau de mise à jour des dénominations est donc proposé par l’Agence.

Par ailleurs, l’AFSSA considère que l’utilisation de champignons dans les compléments alimentaires expose les consommateurs aux risques suivants :
– risque de confusion entre espèces toxiques et non toxiques, ces risques étant d’autant plus élevés que la détermination des espèces n’est bien souvent plus réalisable après transformation,
– risques de contamination dans certaines régions par des polluant et xénobiotiques divers,
– risques toxicologiques et/ou pharmacologiques pour un certain nombre d’espèces,
– risques liés aux processus de transformation, dont l’impact sur la toxicité n’est pas connu,
– risques liés à la contamination par des micro-organismes opportunistes lors de la conservation des spécimens avant et après traitement.

L’approche par liste positive des champignons utilisables dans les compléments ou dans une démarche d’enrichissement ne permet donc pas, selon l’AFSSA, de garantir la sécurité de consommation, les risques ne pouvant être évalués qu’au cas par cas.

pour en savoir plus:

[url@http://www.afssa.fr/Documents/NUT2007sa0231t.pdf ]cliquez ici[/url]