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Manon Leverrier. D'après le FFAS, décembre 2018

Le traitement médiatique des aliments dits « ultra-transformés » n’a jamais été aussi important. Depuis la parution et la médiatisation de l’ouvrage d’Anthony Fardet, « Halte aux aliments ultra transformés ! Mangeons vrai » (voir aussi la Lettre Valorial Nutrition & Santé n°108 de décembre 2016), l’intérêt autour de la classification « NOVA » du degré de transformation des aliments a bondi.

NOVA distingue quatre catégories d’aliments selon leur degré de transformation ainsi que l’ajout d’additifs et le nombre d’ingrédients utilisés pour leur préparation mais ne tient cependant pas en compte leur valeur nutritionnelle.

  • 1. Les aliments bruts ou peu transformés
  • 2. Les ingrédients culinaires ajoutés aux aliments
  • 3. Les aliments transformés
  • 4. Les aliments ultra-transformés

Cette dernière catégorie a été ajoutée plus récemment.

En décembre dernier, le FFAS a émis un avis sur la pertinence scientifique de la classification NOVA. Si ce système a déjà fait l’objet de critiques concernant ses fondements scientifiques, le FFAS relève également d’importantes limites. En particulier, elle ne différencie pas suffisamment les aliments faits-maisons et ceux industriels et attribue d’office aux aliments industriels des caractéristiques négatives. La conclusion du FFAS est sévère : « la classification NOVA semble manquer de robustesse, de rigueur et de cohérence ».

Le FFAS souhaite mettre en place une réflexion multidisciplinaire pour tenter d’établir scientifiquement l’intérêt du concept d’aliments transformés et « pour essayer de déterminer un gradient voire un indice de transformation qui permettrait de ne pas englober dans une catégorie unique la plupart des processus de transformation […] et les produits qui en sont issus. »

Pour accéder au rapport complet, c’est ici.