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Le débat se poursuit concernant le lien entre consommation de produits animaux et santé humaine. On connaît la saga de la viande et des recommandations associées, mais les œufs n’échappent pas à la règle. Décriés pour leur impact défavorable sur le métabolisme du cholestérol, mis en cause dans un article de 2019 publié dans le JAMA, un nouvel article vient s’ajouter aux connaissances sur cet aliment.

Des chercheurs canadiens se sont appuyés sur les données de la fameuse étude épidémiologique prospective PURE (Prospective Urban Rural Epidemiology), ainsi que de deux autres cohortes épidémiologiques. Les liens entre la consommation d’œufs et les paramètres lipidiques circulants, l’incidence de maladies cardiovasculaires et le taux de mortalité ont été explorés. Au total, ce sont des données de 177 000 individus répartis dans 21 pays qui ont été analysées.

Sur l’ensemble des cohortes, aucune corrélation n’a pu être établie entre la consommation d’œufs et les paramètres lipidiques (métabolisme du cholestérol), l’incidence de maladies cardiovasculaires et la mortalité. Aucun effet dose-réponse n’a été constaté en comparant la consommation d’un œuf/semaine avec la consommation de 7 œufs par semaine. Finalement, un effet neutre de la consommation d’œufs est démontré par cette étude, contredisant les résultats négatifs publiés dans le JAMA.

Association of egg intake with blood lipids, cardiovascular disease, and mortality in 177,000 people in 50 countries. Article publié dans The American Journal of Clinical Nutrition le 21/01/2020.

Lien de l’article (souscription requise) : https://doi.org/10.1093/ajcn/nqz348

Crédits d’image : https://pxhere.com/fr/