Cet article est PREMIUM, et nécessite un abonnement payant pour lire la suite
Créez votre compte dès maintenant puis contactez-nous pour accéder aux articles Premium et/ou Lettre Export.
Temps estimé - 3 min
Clarisse Lemaitre. D'après la DGCCRF, décembre 2018
La DGCCRF communique les résultats d’une enquête spécifique menée en région Nouvelle Aquitaine sur les colorants dans la biscuiterie et en profite pour rappeler la réglementation applicable à l’utilisation de ces additifs dans les produits alimentaires.
Les colorants, tout comme les additifs dont ils sont une sous-catégorie, sont identifiés par un n° E1xx (E110 pour le jaune orangé S, E120 pour le carmin ou encore E175 pour l’or, par exemple) et sont autorisés selon une dose maximale basée sur la DJA (dose journalière admissible) définie par les autorités sanitaires. Certains colorants font même l’objet d’une surveillance particulière car ils sont suspectés d’avoir une incidence sur l’hyperactivité des enfants : il s’agit des colorants dits “azoïques” (E102, E104, E110, E122, E124, E129) qui doivent porter la mention d’avertissement “peut avoir des effets indésirables sur l’activité et l’attention chez les enfants“.
Dans le cadre de cette enquête, le laboratoire de Bordeaux a analysé près de 30 échantillons de macarons : 44 % des produits présentaient des non-conformités et 22 % des prélèvements se sont même révélés impropres à la consommation en raison de forts dépassements de la quantité autorisée de colorant. Les investigations se sont ensuite poursuivies au niveau national en 2018. Les inspecteurs ont ainsi constaté des dépassements parfois très importants des doses maximales voire l’utilisation de colorants non autorisésdans les produits de boulangerie fine (comme le rouge Ponceau 4R). Ils soulignent la méconnaissance de certains professionnels du secteur et rappellent que les fournisseurs de colorants doivent fournir à leurs clients une information claire sur les niveaux autorisés dans les produits.
Visuel : scrapbooking.fr