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Marie Deniel. D’après EHJ, le 30 mars 2010.

Le but de cette étude est d’évaluer l’impact d’une consommation de chocolat sur la pression sanguine et l’incidence de maladies cardiovasculaires.
Pour cela, 19 356 participants sains (âgés de 35 à 65 ans) ont été recrutés entre 1994 et 1998 afin de suivre durant 8 ans leurs apports alimentaires et leur pression sanguine.
Au cours de l’étude, 166 sujets ont vécu un infarctus du myocarde et 136 un accident cérébrovasculaire. Dans le quartile des plus forts consommateurs de chocolat, la pression sanguine systolique était en moyenne plus faible de 1,0 mmHg en comparaison des plus faibles consommateurs de chocolat. De même, la pression sanguine diastolique était plus faible de 0,9 mmHg en moyenne. Le risque relatif d’infarctus du myocarde ou d’accident cérébrovasculaire était de 0,61 chez les plus forts consommateurs de chocolat en comparaison du dernier quartile (P=0.014). Ce risque plus faible s’explique en partie par la pression sanguine basale.
Cette étude conclut qu’une consommation de chocolat semble réduire le risque de maladies cardiovasculaires, en diminuant la pression sanguine. Ce constat semble plus fort pour les accidents cérébrovasculaires que pour les infarctus du myocarde.
  

Référence : Brian Buijsse, Cornelia Weikert, Dagmar Drogan, Manuela Bergmann and Heiner Boeing. Chocolate consumption in relation to blood pressure and risk of cardiovascular disease in German adults. European Heart Journal. First published online : 30 march 2010.