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La prise de conscience croissante de l’impact de la fragilité sur les personnes âgées a conduit à centrer les recherches sur les facteurs qui contribuent au développement et à la persistance de la fragilité, notamment la nutrition et l’activité physique. Jusqu’à présent, l’essentiel des efforts a été consacré à la compréhension du lien entre l’apport en protéines et le domaine physique de la fragilité. On en sait beaucoup moins pour les autres domaines de fragilité : cognition, humeur, santé sociale et comorbidité. Par conséquent, Schoufour et al. (2019) ont analysé les études portant sur l’association entre protéines, exercice physique et le concept plus large de fragilité. La plupart des études identifiées, mais pas toutes, ont conclu qu’un faible apport en protéines était associé à une prévalence et à une incidence plus élevée de la fragilité physique. Les quelques études qui se penchent sur cette association constatent un effet bénéfique évident de l’activité physique ; par contre aucune conclusion concernant l’apport en protéines ne peut encore être tirée. De même, pour d’autres aspects importants de la fragilité, notamment l’humeur, la cognition et la comorbidité, le nombre d’études est limité et les résultats ne sont pas concluants. Les futures études devront se concentrer sur la relation entre les protéines alimentaires et le concept plus large de fragilité. Elles devraient également prendre en compte la source, la quantité et le moment de prise des protéines.

 

Schoufour, J.D.; Overdevest, E.; Weijs, P.J.M.; Tieland, M. Dietary Protein, Exercise, and Frailty Domains. Nutrients 2019, 11, 2399.