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La production d’acides gras à chaîne courte (short-chain fatty acids : SCFAs), en particulier le butyrate, est nécessaire pour une santé optimale, mais est souvent limitée par le manque de fibres fermentescibles dans l’alimentation. Baxter et al. (2019) ont essayé d’augmenter la production de butyrate en complétant l’alimentation de 174 jeunes adultes en bonne santé pendant 2 semaines avec soit de l’amidon résistant provenant de pomme de terre (RPS) ou de maïs (RMS), soit de l’inuline de chicorée, soit un contrôle à base d’amidon de maïs. Le RPS a entraîné la plus forte augmentation de SCFA, y compris le butyrate. Bien que la majorité des microbiomes aient répondu au RPS par une augmentation de l’abondance relative des bifidobactéries, ceux qui ont répondu par une augmentation de Ruminococcus bromii ou de Clostridium chartatabidum obtenaient des concentrations plus élevées de butyrate, tout particulièrement lorsque leurs microbiotes regorgeaient de populations de l’espèce Eubacterium rectale productrice de butyrate. La RMS et l’inuline induisaient différents changements dans les communautés fécales, mais n’ont pas généré d’augmentation significative des niveaux de butyrate fécal.

Ces résultats révèlent que les fibres fermentescibles ne sont pas toutes capables de stimuler de façon similaire la production de SCFA, et ils soulignent l’importance de la composition du microbiote de chaque individu pour déterminer s’il répond ou non à un complément alimentaire spécifique.

Baxter NT, Schmidt AW, Venkataraman A, Kim KS, Waldron C, Schmidt TM. Dynamics of Human Gut Microbiota and Short-Chain Fatty Acids in Response to Dietary Interventions with Three Fermentable Fibers. MBio. 2019 Jan 29;10(1).